Création d'une œuvre numérique projetée sur une structure spécialement conçue à cet effet, en réflexion et en adéquation avec la proposition artistique de l'intervenant, Arnaud Masson. La découverte et la pratique des arts numériques permettront à chacun de ressentir le potentiel intrinsèque de pouvoir modifier positivement son environnement. La création d'un univers visuel fort et magique sera au coeur du projet, afin que chaque participant puisse y apporter sa contribution et se l'approprier. Les captations vidéo, photographiques et sonores des participants serviront de supports à la création d'une œuvre surdimensionnée et projetée sur une structure / installation, dans une intention de cohérence de sens : arts numériques et métamorphoses.

Type de projet : Création d'une oeuvre numérique
Artiste intervenant : Arnaud Masson
Structure culturelle partenaire : Association Arts Waves
Partenaires : DRAC, ARS Alsace
Année : 2015
Durée : 13 séances de septembre à novembre 2015
Public : Patients, personnels de tous les pôles de psychiatrie et résidents, personnels du pôle médico-social (FAM)

Date de la projection de l'oeuvre numérique à la salle des fêtes du Centre hospitalier : le mercredi 4 novembre 2015

Objectifs de l'action

  • Découvrir les arts numériques par une présentation des œuvres déjà réalisées par l'artiste intervenant, puis par une mise en pratique des participants au projet,
  • Surpasser l'appréhension première de pratiquer une discipline requérant l'utilisation de techniques de pointe, inaccessible à la plupart des personnes,
  • Collecter des sons et des images, figuratives et/ou abstraites pour constituer une base de données riche et diversifiée propice à la création du mapping-vidéo,
  • Travailler sur la transformation des images et sons recensés,
  • Elaborer une structure / installation, en tant que support de projection,
  • Parvenir à une sculpture numérique commune, intégrant et restituant sous une forme nouvelle les différents éléments collectés au départ,
  • Envisager les arts numériques aujourd'hui comme de nouveaux vecteurs, capables d'amener un public renouvelé à approcher la création contemporaine de façon décloisonnée,
  • S'exprimer par la « matière » en construisant un univers imaginaire, irréel et grandiose,
  • Sublimer l'utilisation et la réception des nouvelles technologies en s'appropriant une démarche artistique qui génère une nouvelle fiction,
  • Questionner les arts numériques comme objets artistiques à part entière,
  • Rendre visible au grand public le mapping-vidéo créé avec la participation active des patients, résidents et membres du personnel.

Culture et santé au CH de Rouffach - Video-mapping   Culture et santé au CH de Rouffach - Video-mapping

Projets Culture & santé 2015

Découverte du slam, comme pratique bien peu connue du grand public, souvent associé au rap ou au hip hop. Bien qu'il existe des passerelles entre ces arts, l'esprit du slam est bien différent. Le slam n'est ni chanté, ni rappé. Toute la concentration du slam est portée sur une recherche esthétique d'une mise en valeur des mots.
Le slam en argot anglais veut dire « la claque ». Le slam est souvent pratiqué sous forme de « tournoi » où il s'agit de « claquer verbalement son adversaire ».
L'idée est de produire au Centre hospitalier des rencontres poétiques sous forme de « cabaret slam », impliquant un caractère démocratique, une grande liberté d'expression, une vraie recherche de l'écriture et de l'oralité.

Type de projet : Création de 3 cabarets-slam
Artiste intervenante : Lucie Rivaillé
Structure culturelle partenaire : Association Oaz'Art
Partenaires : DRAC, ARS Alsace
Année : 2015
Durée : 24 ateliers de janvier à juin 2015
Public : Patients, personnels de tous les pôles de psychiatrie et résidents, personnels du pôle médico-social (FAM)

Dates des Cabarets-slam : le 2 février, le 2 avril, le 12 juin 2015

Objectifs de l'action

  • Présenter le slam, cet art singulier à part entière, notamment lors du concert d'ouverture au projet donné par l'intervenante Lucie Rivaillé, accompagnée de son accolyte Annabelle Galland,
  • Valoriser la langue française, par la recherche des mots les plus appropriés à exprimer une pensée individuelle ou collective,
  • Développer la créativité des sons, des mots, sans forcément y associer la notion musicale d'un instrument,
  • Se concentrer sur la musicalité des mots, la voix brute en la travaillant au service d'une pensée,
  • Apporter des techniques littéraires et rythmiques,
  • Acquérir une expression personnelle, pouvant être très intime, par la pratique du slam,
  • Garantir la liberté d'opinion absolue, le slam permet d'interagir et de porter un regard personnel sur la société,
  • Dire des choses très personnelles, sans le jugement des autres,
  • Captiver l'attention ou du moins, l'écoute de l'autre à soi,
  • Partager de l'individuel vers le collectif lors des « cabarets-slam » : expérience commune et participative,
  • Trouver l'écoute de l'autre, encourager l'interaction entre « les émetteurs » et les « récepteurs »,
  • Communiquer sur les valeurs d'égalité, d'ouverture d'esprit et de liberté d'expression.

Culture et santé au CH de Rouffach - SLAM   Culture et santé au CH de Rouffach - SLAM

Projets Culture & santé 2015