Découverte du slam, comme pratique bien peu connue du grand public, souvent associé au rap ou au hip hop. Bien qu'il existe des passerelles entre ces arts, l'esprit du slam est bien différent. Le slam n'est ni chanté, ni rappé. Toute la concentration du slam est portée sur une recherche esthétique d'une mise en valeur des mots.
Le slam en argot anglais veut dire « la claque ». Le slam est souvent pratiqué sous forme de « tournoi » où il s'agit de « claquer verbalement son adversaire ».
L'idée est de produire au Centre hospitalier des rencontres poétiques sous forme de « cabaret slam », impliquant un caractère démocratique, une grande liberté d'expression, une vraie recherche de l'écriture et de l'oralité.

Type de projet : Création de 3 cabarets-slam
Artiste intervenante : Lucie Rivaillé
Structure culturelle partenaire : Association Oaz'Art
Partenaires : DRAC, ARS Alsace
Année : 2015
Durée : 24 ateliers de janvier à juin 2015
Public : Patients, personnels de tous les pôles de psychiatrie et résidents, personnels du pôle médico-social (FAM)

Dates des Cabarets-slam : le 2 février, le 2 avril, le 12 juin 2015

Objectifs de l'action

  • Présenter le slam, cet art singulier à part entière, notamment lors du concert d'ouverture au projet donné par l'intervenante Lucie Rivaillé, accompagnée de son accolyte Annabelle Galland,
  • Valoriser la langue française, par la recherche des mots les plus appropriés à exprimer une pensée individuelle ou collective,
  • Développer la créativité des sons, des mots, sans forcément y associer la notion musicale d'un instrument,
  • Se concentrer sur la musicalité des mots, la voix brute en la travaillant au service d'une pensée,
  • Apporter des techniques littéraires et rythmiques,
  • Acquérir une expression personnelle, pouvant être très intime, par la pratique du slam,
  • Garantir la liberté d'opinion absolue, le slam permet d'interagir et de porter un regard personnel sur la société,
  • Dire des choses très personnelles, sans le jugement des autres,
  • Captiver l'attention ou du moins, l'écoute de l'autre à soi,
  • Partager de l'individuel vers le collectif lors des « cabarets-slam » : expérience commune et participative,
  • Trouver l'écoute de l'autre, encourager l'interaction entre « les émetteurs » et les « récepteurs »,
  • Communiquer sur les valeurs d'égalité, d'ouverture d'esprit et de liberté d'expression.

Culture et santé au CH de Rouffach - SLAM   Culture et santé au CH de Rouffach - SLAM

Projets Culture & santé 2015